Couchée
dans ma chambre ce soir la je réfléchissais,
plongé dans l’obscurité totale j’ai
laissé mon esprit aller au cœur de mes
souvenirs les plus sombres . alors j’ai eu
comme une envie de m’ouvrir les veines pour laisser cette sale vie s’échapper. j’ai pensé : « si
seulement je pouvais mourir et renaître pour une autre vie ? » . j’ai
visualisé mon souffle expirer et j’ai ressentie la joie de la nouvelle naissance et
ma bouche ouverte pour haleter l’air frais,
l’air nouveau qu’une autre vie , une
autre naissance me procurerait. Comme un
noyé sauvé des eaux qui respire à pleine
bouche .
j’ai regardé autour de moi et je me suis
demandé qui de la chambre ou de mon esprit
était le plus sombre . j’ai imaginé
le sang qui s’écoulerai et la vie si
lourde qui s’en irai ; l’idée me plu car avec la vie , les problèmes , les
déceptions , les fardeaux inutiles ,portés depuis si longtemps dont le poids
avait englouti mon âme et me saturaient ; s’en irai .
Je n’étais suicidaire , non rien j’en étais très loin même . Car en réalité mon désir n’était pas d’en
finir , mon désir était de tout recommencer. J’ai songé au mal
encaissé et surtout au mal causé ,j’ai
songé aux fautes légères et aux plus
lourdes , aux frasques de mon existence
, j’ai soupirer et j’ai dis la mort sera une bénédiction , elle me délivrera et je renaîtrais dans une
nouvelle vie , oui une vie nouvelle ,
pure , sans fardeaux , sans impureté qui
taches l’âme et le sang j’ai songé très fort en ressentant la mort et en sursautant
comme si après que mon sang se soit rependu je vivait dans un autre corps , je
me suis sentie heureuse pour la nouvelle
vie que je ressentais .
Alors
l’esprit m’a dit : c’est exactement ce que ton sauveur à fait pour
toi .
il est mort car le pécher qu’il
avait sur lui ne méritait plus qu’il reste
en vie et ce poids était trop lourd pour qu’un humain le porte
et vive. Et de même que tu imaginais le sang couler de toi et emporter ta vie si salle, ainsi son sang à coulé et la renaissance que tu as imaginé c’est ce
qui t’ai arrivé quand tu as cru ; alors va et ne pêche plus mon enfant. j’ai
dis : « et les fardeaux ? ce que mes épaules de femme, de
fille , de compagne et d’entrepreneur ne
peuvent plus supporter , qu’en ferais-je ?
» il a dit : « dépose
les moi ».
J’ai pleuré dans ma chambre ce soir
là et ce soir là ; enfin la phrase «
cependant c’est de nos péchés qu’il était chargé , ces nos iniquités qu’il portait ; le châtiment
qui produit la vie est tombé sur
lui et c’est par ses meurtrissures que
nous sommes guéris »
J’ai
pleuré dans le noir et ce soir là la lumière à pénétré mon esprit.
Que
celui qui a des oreilles pour entendre écoute ce que l’esprit enseigne.
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