La princesse que je suis ne
connait que toi oh Roi
Toi consolateur de mon âme .
Toi richesse de mon cœur .
Miroir par le quelle je vois mes
faiblesses et force qui affermi mes pas
J’ai grandi dans tes bras , je ne
connais que toi .
Mes chants , mes pensés , mes
rêves émanent de toi .
Tu m’as enseigné père , tu m’a
parlé de ce que je suis
Tu m’a mise à part pour que mon corps
soit ta demeure
Que la princesse que je suis ne
se prostitue pas avec les pratiques de ce monde
Alors
Seigneur , Ne laisse pas les scélérats par leur mains souillées, me salir.
Ne laisse pas ton temple être souillé
Tu m’as dis qu’à l’intérieur du temple ,
seul celui qui est en alliance
pourra outrepasser le voile
Et moi , ta fille je t’ai cru , toi mon père
j’ai cru en ta parole .
J’ai attendu celui qui tisserai
l’alliance
Alors j’ai attendu . j’ai soupiré après
l’alliance de vie .
Cette alliance qui unie un homme à sa femme à tout jamais
J’ai attendu et quand je n’espérais plus mon cœur à choisi
L’alliance , c’est dans le secret
qu’elle a été tissée
Mon temple n’a accueilli que lui ,
tu en ai témoin .
Cet unique qui reste jusqu’à présent l’objet
de mes désirs
Je n’ai pas regardé ce siècle
Ma seule espérance c’était de
t’honorer par mon corps
Quand bien même illégale et irréligieux
fut mon acte
La justification de l’amour le
purifie
Alors j’ai regardé et j’ai dis
l’Eternel sera glorifié par ma vie
si contrairement au fille de ce siècle je me
garde de m’unir à la multitude
Si je me garde il prendra plaisir et me
donnera ce que mon cœur désir
Et mon cœur jusque là n’a désirer ni or ni argent , ni gloire aucune
que d’être la gloire de mon
unique .
J’ai parlé ,j’ai planifié , j’ai cru en mes
rêves
Mais que de larme j’ai versé en
laissant mon cœur s’attacher
J’ai alors compris que mes rêves,
voilaient ce qui était évident :
Ce qui ne se fonde pas à deux ,
s’écroule .
J’ai pleuré , pleuré et encore
pleuré
Lasse de pleurer et d’observer la misère de ton temple ,
Je me suis dis : « j’irais et
mon temple sera glorifié par les plus riches de ce siècle,
à quoi bon se consacrer à un seul qui reste la cause d’une grande affliction . »
J’ai pensé , plus tard l’Eternel pardonnera mes fautes
Mais au fond ta voix retenti ,
tes enseignement ne peuvent disparaitre ;
même après une aussi grande déception , ta
voix m’est encore audible .
Quand tous
voient mes larmes et me disent malheureuse
Toi qui m’a faite
Toi en qui j’espère
Ne me laisse pas dans l’amertume
Ne me tente pas au-delà de mes forces
Ne me laisse pas désirer la mort
Ne me laisse pas ne plus voir en moi de la
valeur au point de prostituer mon temple
J’ai aimé rien de plus ni de
moins
J’ai aimé dans un monde où tout n’est que
profil
Alors sans te mettre à l’épreuve
Ne soit pas lent à m’exaucer
Sinon ma consolation sera de
posséder les diamants auxquels jadis
j’ai renoncé par amour .
Ne soit pas lent à me répondre sinon dans mon
cœur pleins de rêves et de candeur de l’enfance
Grandira l’avidité
Celle qui
substitue à amour perdu, la possession
de bien , mais qui au fond laisse vide .
Si je t’ai offensé pardonne moi
mais accorde moi une chose, légitime est ma demande,
accorde moi le cœur de celui à qui j’ai offert
mon temple qu’il vienne demeurer toute une vie
Et que sur ma tête je n’amasse pas de chardon
pour avoir profaner ton alliance sur ma vie .
Donne moi ta joie .
Accorde moi ta joie , celle
qui n’est suivi d’aucun chagrin.
Je t’aime .
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