un peu pour copier le style de Marguerite Abouet auteur de Aya de yopougon et Akissi
Moi c'est Béatrice mais tout le monde m'appelle Béa je suis la petite sœur de Bénédicte la plus belle biche du quartier . Comme vous l'aurez remarqué mes parents ont décidé de nous donner à mes sœurs et à moi des patronymes dérivés de la lettre "B". Ainsi en plus de "béné "et moi "Béa" , il y a aussi Bélinda et Bérénice les jumelles nos benjamines qui ont 3 ans . Bon elle n'auront pas trop à intervenir dans l'histoire que je vais vous raconter , alors passons.
Nous habitons mes sœurs , mon père , ma mère et moi ,euh pardon et aussi nos deux cousins Siriki et Vamoussa ,Yopougon siporex , un quartier où joie de vivre rime avec commérage.
J'ai eu 11 ans vendredi dernier et maman a dit que je commençais à devenir femme alors je me suis posée la question : une "femme" c'est quoi ??
évidement toutes réponses que je trouvais se rapportait au mot"mari ".
une femme ,c'est elle qui fait à manger pour son mari , qui se fait belle pour son mari , qui fait de beaux enfant à son mari , Donc une femme c'est l'épouse du mari . Alors intérieurement je me suis dis que j'aimerai bien rester encore enfant parce que c'est dur de ce choisir un mari . En tout cas ma grande sœur à moi , Bénédicte , elle ne dors pas du tout , elle a tout les problèmes depuis que maman et papa lui ont demandé de se décider . ce soir là , la discussion si je m'en souviens encore était comme ceci :
ma sœur assise sur un tabouret juste en face de mes parents avait la tête baissée , papa et maman étaient dans les fauteuils et bien sure moi j'étais cachée sous la table à manger pas loin pour mieux entendre chaque mots :
Papa :-Adeline parle à ta fille , il faut qu'elle se choisisse enfin un mari qu'on en finisse . J'en ai marre de voir tous ces petits voyous lui tourner autour alors que M. Saguidiba , lui au moins lui fait des propositions concrètes
Bénédicte : Mais Papa ...
Papa : il n'y a pas de mais qui tienne !!
ensuite se tournant vers ma mère :
-Adeline parle à ta fille , parle le lui dès , il y a des occasions qui ne se présentent pas 2 fois dans la vie d'une femme . puis il s'était levé et quelques temps après on avait entendu la porte de sa chambre claquer .
Ma mère ,restée bien silencieuse depuis le début vint près de Béné pour lui parler à coeur ouvert .
-Ma fille tu es notre aînée . ton père et moi n'avons pas eu la chance d'avoir un garçon qui irait tous nous chercher le pain quotidien et qui perpétuerai le nom de la famille .Tu es notre aînée assume donc tes responsabilités et ouvre pour tes sœurs le voie de la réussite .
Béné pleurait et entre deux sanglots l'on entendait : "maman je n'aime pas cette homme .
Ma mère la pris dans ses bras et elle échangèrent un regard qui en disait plus que les mots ne pourraient .alors là je compris que femme rimait également avec sacrifice . Peut être ma mère avait elle aussi fini par choisir mon père par dépit .
A partir de ce soir là en tout cas M . Saguidiba fut plus régulier à la maison et notre train de vie s'améliora .
c'était un vieux monsieur , disons d'une soixantaine d'année . assez répugnant pour éveiller la moindre attirance de la part d'une jeune fille de 18 ans. Mais en plus de son portefeuille il avait un avantage : il était de la vielle école et savait faire la cour à une dame . Galanteries , soirée en amoureux , week end à la plage et petites attentions de gentleman en plus des cadeaux, il fini par consoler ma sœur à qui le confort de cette relation fit vite oublier le dégoût du départ . Il savait tout . Déjà marié légalement il envisageait de faire de ma sœur sa seconde épouse . Mais ma sœur elle avait d'autre plan ...
Moi c'est Béatrice mais tout le monde m'appelle Béa je suis la petite sœur de Bénédicte la plus belle biche du quartier . Comme vous l'aurez remarqué mes parents ont décidé de nous donner à mes sœurs et à moi des patronymes dérivés de la lettre "B". Ainsi en plus de "béné "et moi "Béa" , il y a aussi Bélinda et Bérénice les jumelles nos benjamines qui ont 3 ans . Bon elle n'auront pas trop à intervenir dans l'histoire que je vais vous raconter , alors passons.
Nous habitons mes sœurs , mon père , ma mère et moi ,euh pardon et aussi nos deux cousins Siriki et Vamoussa ,Yopougon siporex , un quartier où joie de vivre rime avec commérage.
J'ai eu 11 ans vendredi dernier et maman a dit que je commençais à devenir femme alors je me suis posée la question : une "femme" c'est quoi ??
évidement toutes réponses que je trouvais se rapportait au mot"mari ".
une femme ,c'est elle qui fait à manger pour son mari , qui se fait belle pour son mari , qui fait de beaux enfant à son mari , Donc une femme c'est l'épouse du mari . Alors intérieurement je me suis dis que j'aimerai bien rester encore enfant parce que c'est dur de ce choisir un mari . En tout cas ma grande sœur à moi , Bénédicte , elle ne dors pas du tout , elle a tout les problèmes depuis que maman et papa lui ont demandé de se décider . ce soir là , la discussion si je m'en souviens encore était comme ceci :
ma sœur assise sur un tabouret juste en face de mes parents avait la tête baissée , papa et maman étaient dans les fauteuils et bien sure moi j'étais cachée sous la table à manger pas loin pour mieux entendre chaque mots :
Papa :-Adeline parle à ta fille , il faut qu'elle se choisisse enfin un mari qu'on en finisse . J'en ai marre de voir tous ces petits voyous lui tourner autour alors que M. Saguidiba , lui au moins lui fait des propositions concrètes
Bénédicte : Mais Papa ...
Papa : il n'y a pas de mais qui tienne !!
ensuite se tournant vers ma mère :
-Adeline parle à ta fille , parle le lui dès , il y a des occasions qui ne se présentent pas 2 fois dans la vie d'une femme . puis il s'était levé et quelques temps après on avait entendu la porte de sa chambre claquer .
Ma mère ,restée bien silencieuse depuis le début vint près de Béné pour lui parler à coeur ouvert .
-Ma fille tu es notre aînée . ton père et moi n'avons pas eu la chance d'avoir un garçon qui irait tous nous chercher le pain quotidien et qui perpétuerai le nom de la famille .Tu es notre aînée assume donc tes responsabilités et ouvre pour tes sœurs le voie de la réussite .
Béné pleurait et entre deux sanglots l'on entendait : "maman je n'aime pas cette homme .
Ma mère la pris dans ses bras et elle échangèrent un regard qui en disait plus que les mots ne pourraient .alors là je compris que femme rimait également avec sacrifice . Peut être ma mère avait elle aussi fini par choisir mon père par dépit .
A partir de ce soir là en tout cas M . Saguidiba fut plus régulier à la maison et notre train de vie s'améliora .
c'était un vieux monsieur , disons d'une soixantaine d'année . assez répugnant pour éveiller la moindre attirance de la part d'une jeune fille de 18 ans. Mais en plus de son portefeuille il avait un avantage : il était de la vielle école et savait faire la cour à une dame . Galanteries , soirée en amoureux , week end à la plage et petites attentions de gentleman en plus des cadeaux, il fini par consoler ma sœur à qui le confort de cette relation fit vite oublier le dégoût du départ . Il savait tout . Déjà marié légalement il envisageait de faire de ma sœur sa seconde épouse . Mais ma sœur elle avait d'autre plan ...
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