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Quand tu viendra me chercher

 Quand tu viendra me chercher ,
 Ce jour où mon histoire finira
 Ce jour où je cesserai d' être
 Ce jour où les miens pleureront
 Ce que nous savons tous , arrivera.

 Quand tu viendra me chercher ; chante à mon oreille  que je sache que c'est le temps .
 Quand je ne pourrai plus le faire moi même ,mets des chaussures à mes pieds
 pour que je puisse  te suivre  dans cette promenade sans m'écorcher le plante .

Mets moi également des fleurs dans les cheveux ,  et chante moi plus fort pour que les pleurs de ma mère .

 Ce jour là ne me laisse pas seule .
 Ne me laisse pas partir dans le désarroi ou dans la précipitation , prépare moi .
 Mets moi  du parfum ,que je sente bon et  que mon odeur te soit agréable.
Aide moi à vêtir une robe propre sans tâche , pour que je sois impeccable à tes yeux.

 Que ce jour soit majestueux pour nous deux , ce jour de retrouvailles
 Que ce jour soit émouvant pour nous deux , une distance enfin bannie
 Un amour enfin réconcilié
 Que ce jour soit envoûtant pour moi qui t'aime tant
 Que ce jour soit plein de ton esprit
 Que mon départ édifie  comme ma  vie l'aura été .

 Ce sera peut être un soir
ou peut être un matin , mais je t'en prie  fait le avec douceur.

 Souviens toi que nous sommes fragiles et sensibles , nous humain ici bas.
Souviens toi que nous avons peur de l'inconnu et que la mort est un inconnu pour nous car nul ne sais vraiment ce qu'elle réserve .
Ne nous brusque pas , mais console .
Ne nous laisse  pas à ce triste sort de matière qui se liquéfie dans l'espace

 Non , que ce soit  majestueux et doux  comme toi .
 Et surtout pour ceux qui resterons  soit un consolateur .

 Avant de me prendre , assieds-toi avec moi sur le lit et causons comme tous les matins
 Dis moi que tu es fière de moi , fière du chemin que j'ai accomplis ,



Retour au pays Natal (1/16)

A) MON PREMIER AMOUR : Notre jardin



 J'avais mon Père
 un Roi ,un très grand Roi
 Le ROI de tous les rois .

 De sa bouche un glaive sortait.
 Sa face était majestueuse
 Son regard tous les matins posé sur moi me souriait.
 Et ses caresses , fruit d'une brise matinale épaisse me réchauffaient

 J’avais un époux,
 Ensemble nous habitions un jardin
 Notre pays était beau.

 J'avais un ami,
 la nuit quand tous dormaient,
 Il me parlait,
 Il murmurait à  mon oreille ce qu'une femme aime entendre .
 Nous étions complices.
 je m'endormais dans ses bras , et je parlais la langue de chez nous.
 Personne ne savait d'où je venais
 Mais tous voyait que j'avais un ami fidèle .

Nos étreintes étaient uniques et sur -réels
Il prenait plaisir en moi et sa joie était ma force
Même quand je souffrait , j'étais heureuse.
Il avait cette manière de me montrer son Amour dans des choses simples
et l'infiniment petit me semblait infiniment grand .

Pour les hommes je n'avais ni éclat , ni beauté
Pour les hommes je n'avais aucune richesse,
mais même sans un sou en poche je chantait
la satisfaction de savoir qu'il écoutait
mes chants me rassurait .

 J'avais Tout !

 Je cultivais le jardin
 et les moments où il me semblait loin , je soupirait après lui
 Il revenait  et avec un sourire je l’accueillais .
 Nous mangions du fruit de la vigne .
 Il Illuminait ma vie , mes journées , ma vision , mon future.

 J'attendais juste une chose , qu'il m'établisse
 dans l'attente ;j'ai marché sous le soleil et la pluie
 mon visage s'est assombri
 ma peau mouillée a mué.

  Dans l'attente , je criait et dans la souffrance il me parlait
 j'étais déjà sa promise mais je devais attendre .

 J'écoutais ses paroles
Et comme toutes les femmes amoureuses le savent ,
 je me projetais et ce n'étaient plus de simples paroles , c'était des oracles .

 Un Jour , il relèverait notre Amour au grand Jour .
 Un jour le monde verrait .
 Un jour le monde verrait que je suis une Reine , épouse de Roi .

 Mon Amoureux  tenait toujours ses promesses
 et je savais que si il me chantait à l'oreille l'établissement  c'est que le moment venu il le ferrait .


 J'étais forte à ses cotés
 Invincible et inébranlable
 Par lui  j'ai confondus les reines
 j'ai brisé les chaines de la mort
 J'ai enseveli les voleurs .

 Parfois quand le combat était rude
 et que je perdais espoir ,
 Il dressait la table
 et je mangeait avec appétit .

 Je l'aimais et il le savait ...


FOR ME




Je le veux à moi seule
Je le veux mon unique
 Je le veux sans artifices,
 Qu’il n’ait ni cheval blanc,
 Ni gloire et fanfare.
 Qu’il n’est ni beauté exceptionnelle
 Ni  charisme unique
 Je veux une seule chose: qu’il soit juste mien .

Qu’il sorte de ce monde et ses mentalités rétrogrades .
Qu’il sorte de se monde et ses réalités ,erreurs de perception .
Qu’il n’accepte pas ces principes idiots qui depuis des siècles blessent des milliers de femmes .

Je veux que pour moi il soit un Ouragan.
 Prêt à défendre sa gloire que "je suis" .
 Je veux que pour moi il devienne un conquérant
 Prèt à écouter et assouvir le moindre de mes désirs .
 Je veux que de moi il n’ait jamais honte.
 Et que jamais il ne renie m’avoir connu.
 Je veux que le garçon que j’ai connu devienne  UN HOMME , MON HOMME .

 Pour lui je chanterai dans les vallées.
 Je gravirai des collines pour faire le guet.
A un autre , jamais je n’offrirai mes trésors.
 Non , il sera mon unique et je serai à lui toute une vie .

Je le soutiendrai quand il pliera les genoux.
Je serai sa voix quand il ne pourra plus parler.
Ses yeux quand il sera fatigué de regarder.
Ses oreilles afin de filtrer ce qu’il doit entendre .
Bref, je serai sa Femme, Je serai sa Mère
Et le prolongement de lui-même.

Je ne pleurerai pas avec lui quand il sera triste,
 Non, j’écraserai ce qui le font  pleurer.
 Je ne chanterai pas avec lui, non je danserai quand il chantera.
 Je ne me conterai pas de le suivre, je le compléterai.
 Je verrai les brèches et je les colmaterai.
 Je le couvrirai comme une lionne qui garde ses petits ,
 Et qui chaque jour rugit dans la pleine afin de leur apprendre le cri de la victoire .

 Tous les matins je chanterai à ses oreilles la force qu’il n’a pas encore.
 Je prophétiserai sur les exploits qu’il ferra.
 Je charmerai ses sens pour qu’il soit un homme comblé.
  Le soir , je tairai mes rugissements pour que son sommeil soit paisible.

 Je ferai tout ça et bien plus.
 Je serai un tout en un.
 Et je le verrai lever les yeux vers le ciel pour le bénir de m’avoir rencontrée.

 Je serai plus que toutes les femmes de la terre en une .
Et je lui offrirai une vie à laquelle jamais il n’a rêvé dans sa plus tendre enfance.
J’effacerai les larmes du passé et les frustrations actuelles.

 Alors pour tout ça, jamais je ne me contenterai d’être une parmi des milliers .
 Jamais , je n’accepterai d’être traitée comme « Mme tout le monde ».

 Je ne suis pas tout le monde , 
 car pour moi tu n’es pas tout le monde .
 Je refuse  de t’appeler à l’aide, toi  mon unique
 et d'avoir à  comprendre sagement que pour moi  tu n’es pas disponible .
 Je refuse d’être vulnérable et de devoir quémander ton épaule
 quand moi j’accours au moindre de tes soupirs .

 Sais-tu qui je suis ?
 Rappel à ta mémoire  les souvenir de « nous » .
 Et souviens toi les mots que je n’ai jamais dis mais que je pense toujours.

 Je suis une femme humble  et simple
 Mais pour toi je suis la clé de l’avenir
Pour toi je suis la porte du futur .

 Ne me traite pas  comme tes milliers de catins en chaleur qui pleurent ton retour inopiné.
 Moi je suis une « REINE » .
 Traite moi  comme telle et à mes cotés tu deviendras un « ROI ».
 Moi , je suis l’unique celle de qui jamais tu ne te séparera même si tout une vie tu m’évitais .
 Même si l’océan nous séparait.
 Même si tout de moi tu supprimais,
 Chaque matin des petits oiseaux viendront chanter mon souvenir à tes oreilles .
 Et tu te souviendra de la REINE , envahissante et colérique mais une REINE certes , 
  que tu as laissé partir .
 Une REINE qui ne cris que quand elle est blessée comme un animal .
Une lionne qui rugit pour cacher ses larmes .

 Non, je ne suis pas comme toutes pour toi  .
 Observe  et comprends .
 Interroge ton créateur sur ma présence dans ta vie
 Et demande lui pourquoi  avant de devenir « ROI » et conquérir  ton pays ,
 tu dois  d’abord honorer ta « REINE ».

 Observe et décèle les signes .
 Lis  et comprend enfin qui je suis et pourquoi je refuse de te partager !



Nous sommes plus forts, Sous le soleil







Nous sommes plus forts,
Sous le soleil.

Notre  peau d’ébène brille, sous le soleil et même au delà .

Sous les coups et les déchirures
Notre peau d’ébène se reconstruit .

Elle se régénère,
 au fil des années.

 Nos cicatrices , souvenirs de mon histoire;
 souvenirs de notre culture,
 nous guérissent et nous sculptent.

 Oui , ma peau d’ébène brille
 Quelle fierté !

 Chez nous ,les femmes ont appris à se battre en silence. 
 Elles ont appris à être des mères silencieuses d’un peuple qu’elle dirige en secret.
 Chez nous, les femmes ont appris à éduquer avec des valeurs 
 quand un père était parti et qu’il n’y avait aucune loi dans la société pour défendre leur honneur .

Chez nous, les femmes ont appris à aimer avec bravoure et à ne pas baisser les bras à la première déception.
 Chez nous, les femmes savent se faire désirer  et ne perdre pas leurs mœurs au gré de la société.
 Chez nous,les femmes ont appris à occuper une place qu’elles revendiquent depuis toujours en montrant leurs prouesses et non en pleurant comme  Madeleine ,la voisine d’à côté.

 Chez nous, les femmes ont appris à demeurer  tous les jours des reines .
 Des reines sans couronnes , certes  mais avec une attitude  qui honore leur créateur.
 Chez nous, les femmes sont fortes !

 Chez nous,les hommes ont compris ce que c’est que la valeur du travail
 Ce que l’endurance et la paix d’un bien acquis avec piété peuvent produire dans le temps .
 Chez nous, nos hommes enseignent la patience à nos fils .
  Ils leurs apprennent  le respect d’une hiérarchie invisible .

Chez nous,nos anciens nous chantent les mots,
 pendant  que nos jeunes ont appris l’espoir dans un désert criant .
Ils ont appris à aimer la vie avec un cœur de lion affamé .
Ils ont appris à devenir des tueurs de géant même quand ils étaient semblables à des fourmis .

 Chez nous , j’ai appris qu’aucune raison si bonne soit-elle ,n’excuse le mal fait à une âme .
Chez nous, l’amour du profil a essayé tant bien que mal de tuer des valeurs ,
 mais la conscience  de  nos pères crie dans nos esprits "non-endormis", quelle loi est juste.

 Ah, chez nous il fait bon vivre !

Pour nous qui nous contentons du peu tout en espérant plus .
Pour nous qui avons un avenir malgré les dires du monde .

Nous savons que le dernier à atteindre le sommet, 
le reste car il a appris par dompter la force de tous ses prédécesseurs.

Alors oui , vous avez découvert Newton , l’aérodynamique , la chirurgie ,la musique classique ,
mais nous , nous avons encore plus de mérite d’avoir dû nous adapter en un siècle à une culture vielle de 2 millénaire  .
Chez nous , l'on surpasse parfois le voisin dans sa propre discipline .
 Et oui , chez nous l'on apprend vite ! 

 Nous, à la chaleur pâlissante pour vous .
 Nous ,à la passion instinctive .
 Nous ,à l'art subtile .
 Nous, les faiseurs de miracle des temps moderne
 Nous ,le peuple où l'espoir est un leitmotiv . 
 Nous, qui n'avons pu être brisé malgré les chaines
 Nous ,qui demeurons malgré tout .

 Nous ,les noirs qui survivons avec la foi en un Dieu qui jamais ne nous avait rejeté .


CA N'EN VALAIT PAS LA PEINE .


 
Tu sais que je t'aime
 bien plus que mes mots .

 Tu sais que je ne te trahirais jamais
 Que je  ne désire pas "juste un de tes personnages"

 Tu sais que je veux te "percer"
 et voir ce qu'il y a dans le cœur du petit "Abobolais"

 Alors , pourquoi ?
et surtout comment ?

Tu me regardes avoir mal et tu ne fais rien .
 Quelle gloire tire-tu du nombre de femme qui pleure pour toi ?

 Tu sais  que je t'aime au point de ne laisser une épine te piquer
 Ce qui te touche , me touche
 Alors pourquoi ?

Pourquoi ce qui me touche ne t'atteint pas ?
 Comment peux tu voir "ta petite" avoir mal et  continuer ?
Est -tu fais de marbre ?
Qu'est ce qui a endurci ton cœur ?

 Comment peux t-on être intime avec quelqu’un et le lendemain ignorer sa souffrance ?
  Dis moi ton secret je rêve de devenir aussi insensible .

Avant , je voyais le monde  avec des couleurs si belles
 chaque matin se colorait des grâces que Dieu voulait m'accorder .
Parfois je n'avais le sou en poche
 parfois je ne savais où je dormirais
 mais j'étais heureuse de t'écouter tous les soirs .
 et de chanter sous la douche tous les matins que jamais tu ne me blesserais

Pourtant
 Quand j'ai le plus besoin de toi tu n'es pas
  quand mon cœur veut se reposer en toi  tu es absent

 Je ne peux pleurer dans les bras des miens , je redoute le "on te l'avait dis"
 Je ne peux pleurer toute seule , Dieu verrai et me dirais : "tu l'as préféré à moi"

Mais parfois en dormant j'analyse et je ne te condamne pas .
 Parfois je te comprends même .
Car ce que l'on obtient sans effort ,
on y accorde pas de valeur .

 Je vois combien je suis tombée .
 Plus bas que jamais je ne l'avais imaginé.

J'ai dormis dans des draps trempés d'un autre parfum
  je me suis douchée en face des sandales d'une autre

 Et j'ai été éjecté en pleine nuit là où une autre était attendue .
 Alors comment te blâmer pendant que moi même j'ai accepter ce que je n'aurais  jamais dû .

Oui les mots ne me blessent plus ,
 je les écris pour me souvenir, quand un matin l'envie de retourner me viendra
 je lirais ces lignes et je verrai que finalement ça n'en valait pas la peine

 Je me souviendra que mon prénom veut dire princesse
 et que la fille d'un Roi ne se vautre pas dans la boue .

 Que l'amour est une décision et non un sentiment!


Un diamant dans les flammes




Viens braise de mon échec.
Épure-moi !
Purifie-moi !

Flammes de la déception
Flammes qui dissipent et réduisent à néant

 brûlez-tout !
 brûlez-moi !

 Je n'ai plus peur de vous.
 Embrasez-moi !
 Consumez-moi !

Je ne mourrai pas
Vous ne réussirez qu'a enlever le superflue

Enlevez les aillons !
Brûlez la cabane !
Oui il n'y a que ça que vous puissiez  .
 Car en vérité ce qui perdurera,
 mon diamant  et mon or n'en sortiront qu'épurés

 Le feu brûle  ce qui est dérisoire.
 Mais ce qui est solide  perdure

 Brûle-moi !
 je ne mourrai pas .
 les cristaux de ma peaux seront polis .
 l'or de mes reins  brillera d'avantage.

 Les haillons qui me servaient autrefois de vêtements ,
 disparaîtront pour que  ma stature de diamant paraisse .

Oui brûle la cabane ,je mérite plutôt un château .

Car,oui je suis une reine .
Quand les flammes s'éteignent je   brille et scintille .

les spectateurs,
les pyromanes,
tous ceux qui observeraient
sont stupéfaits de voir un assemblage de pierres précieuses couvrir mon corps et moi me tenant comme une statue au milieu des flammes .


Oui viens feu incandescent !
Toi que je craignais autrefois .
Oui maintenant je sais qu'à chaque flamme j'en ressors grandie .


 Bien plus ,
 La reine que je suis devenue  regarde aujourd'hui avec mépris
 ces choses qu'elle considérait comme une gloire hier .
 Oui aujourd'hui  plus rien du passé n'est à ma hauteur
 ni toi que je chérissais tant,
 ni ces autres choses que tu me reprochais de ne posséder .

 Aujourd'hui j’aspire à plus
 car une reine mérite un empereur
 et pas un simple roi de province .

Quand  on a observé le soleil de près,on ne vise plus la lune  .
Pour l'approcher de près l'on se brûle parfois ,l'on a mal au début ,
 jusqu’à ce que le feu ne soit plus un destructeur pour nous
 mais un réparateur qui nous révèle vraiment.



POURTANT JE M’ÉLÈVE, Par MAYA ANGELOU.


 Ce matin je partage avec vous l'un de mes poèmes préférés ,
 Maya Angelou  , ma mère spirituelle comme j'aime l'appeler ,  m'inspire  tout ce qu'une âme peut ressentir quand des milliers d'autres espèrent la voir se coucher et que hélas pour eux ,elle garde la tête haute et  se dresse au dessus des leurs  .

 Qu'importe ce que vous traversez , Levez-VOUS !



POURTANT JE M’ÉLÈVE, PAR MAYA ANGELOU.



Vous pouvez me rabaisser pour l’histoire
Avec vos mensonges amers et tordus,
Vous pouvez me traîner dans la boue
Mais comme la poussière, je m’élève pourtant,
Mon insolence vous met-elle en colère?
Pourquoi vous drapez-vous de tristesse
De me voir marcher comme si j’avais des puits
De pétrole pompant dans ma salle à manger?
Comme de simples lunes et de simples soleils,
Avec la certitude des marées
Comme de simples espoirs jaillissants,
Je m’élève pourtant.
Voulez-vous me voir brisée?
La tête et les yeux baissés?
Les épaules tombantes comme des larmes.
Affaiblie par mes pleurs émouvants.
Es-ce mon dédain qui vous blesse?
Ne prenez-vous pas affreusement mal
De me voir rire comme si j’avais des mines
d’or creusant dans mon potager?
Vous pouvez m’abattre de vos paroles,
Me découper avec vos yeux,
Me tuer de toute votre haine,
Mais comme l’air, je m’élève pourtant.
Ma sensualité vous met-elle en colère?
Cela vous surprend-il vraiment
De me voir danser comme si j’avais des
Diamants, à la jointure de mes cuisses?
Hors des cabanes honteuses de l’histoire
Je m’élève
Surgissant d’un passé enraciné de douleur
Je m’élève
Je suis un océan noir, bondissant et large,
Jaillissant et gonflant je tiens dans la marée.
En laissant derrière moi des nuits de terreur et de peur
Je m’élève
Vers une aube merveilleusement claire
Je m’élève
Emportant les présents que mes ancêtres m’ont donnés,
Je suis le rêve et l’espérance de l’esclave.
Je m’élève
Je m’élève
Je m’élève
Traduit par Olivier Favier. Merci à Véronique Servat pour m’avoir signalé ce poème. Extrait du recueil And still I rise, 1978.

 en bonus la version  Anglaise : 

Still I rise

You may write me down in history
With your bitter, twisted lies,
You may tread me in the very dirt
But still, like dust, I’ll rise.
Does my sassiness upset you?
Why are you beset with gloom?
‘Cause I walk like I’ve got oil wells
Pumping in my living room.
Just like moons and like suns,
With the certainty of tides,
Just like hopes springing high,
Still I’ll rise.
Did you want to see me broken?
Bowed head and lowered eyes?
Shoulders falling down like teardrops.
Weakened by my soulful cries.
Does my haughtiness offend you?
Don’t you take it awful hard
‘Cause I laugh like I’ve got gold mines
Diggin’ in my own back yard.
You may shoot me with your words,
You may cut me with your eyes,
You may kill me with your hatefulness,
But still, like air, I’ll rise.
Does my sexiness upset you?
Does it come as a surprise
That I dance like I’ve got diamonds
At the meeting of my thighs?
Out of the huts of history’s shame
I rise
Up from a past that’s rooted in pain
I rise
I’m a black ocean, leaping and wide,
Welling and swelling I bear in the tide.
Leaving behind nights of terror and fear
I rise
Into a daybreak that’s wondrously clear
I rise
Bringing the gifts that my ancestors gave,
I am the dream and the hope of the slave.
I rise
I rise
I rise.

1e HISTOIRE CHAK JOUR: Coeur de femme

1e HISTOIRE CHAK JOUR: Coeur de femme

Coeur de femme


Des fois, je te déteste .
Oui , des fois je me demande par quel mauvais concours
de circonstance une femme aussi merveilleuse
a pu aimer un goujat pareil.
Au faite, je crois que ce n'ai pas juste des fois,
Je crois que je me pose cette question tout le temps.
Alors quand je me crois mal aimée , je regarde le monde
et je crois que toutes les femmes se posent la même question: POURQUOI ?
Pourquoi un cœur qui pardonne ,
un cœur qui ne rêve que de consoler ?
Pourquoi pas une soif de vengeance
à la place de l’éternel pardon de l'épouse trompée .
Et pourquoi des milliers d'excuses pour défendre un accusé?
Encore ,pourquoi l'éternel attente des femmes qui scrutant chaque matin l’horizon ,espèrent le retour prodigieux d'un amour .
Des fois, je trouve la réponse et comme une illuminée je jubile .
Je comprends que le plus fort est celui qui aime plus .
Je vois alors votre fragilité
et l'équilibre d'un monde tout entier
qui ne tient qu'à l'amour d'une femme .
je vois la fragilité du "toi sans moi"
et je comprends .
je comprends que dans ce monde personne n'a aussi peur
pour toi que moi et que personne n'a autant envie de te voir te réaliser que moi .
Le matin au réveil la 1ère chose qui me vient à l'esprit c'est toi .
C'est ton bien-être .
Le matin la 1ère chose que je me demande c'est comment prendre soin de toi une journée de plus .
Oui des fois et même presque tout le temps ça m'énerve de t'aimer autant.
Mais je sais que mon amour pour toi est un don alors je continue de t'aimer car ce cœur de femme m'est fatal.
Sarah Kr

ma société

 entreprise ivoirienne crée par sarah konaté  (sarah kr)

Renaissance


Couchée dans ma chambre  ce soir la je réfléchissais, plongé dans l’obscurité totale  j’ai laissé mon esprit aller  au cœur de mes souvenirs les plus  sombres . alors  j’ai eu  comme une envie de m’ouvrir les veines pour laisser cette sale vie  s’échapper. j’ai pensé : « si seulement je pouvais mourir et renaître pour une autre vie ? » . j’ai visualisé mon souffle expirer  et j’ai  ressentie la joie de la nouvelle naissance et ma bouche ouverte pour haleter  l’air frais, l’air nouveau  qu’une autre vie , une autre naissance me procurerait.  Comme un noyé sauvé des eaux qui respire à pleine  bouche .
 j’ai regardé autour de moi et je me suis demandé qui de la chambre ou de mon esprit  était le plus sombre  . j’ai imaginé le sang qui s’écoulerai  et la vie si lourde qui s’en irai ; l’idée me plu car avec la vie , les problèmes , les déceptions , les fardeaux inutiles ,portés depuis si longtemps dont le poids avait englouti  mon âme et  me saturaient ;  s’en irai .  Je n’étais suicidaire , non rien j’en étais très loin même . Car  en réalité mon désir n’était pas d’en finir  , mon désir était  de tout recommencer. J’ai songé  au mal  encaissé et surtout au mal causé  ,j’ai songé aux fautes  légères et aux plus lourdes , aux frasques de mon existence  , j’ai soupirer et j’ai dis la mort sera une bénédiction  , elle me délivrera et je renaîtrais dans une nouvelle vie ,  oui une vie nouvelle , pure  , sans fardeaux , sans impureté qui taches l’âme et le sang j’ai songé très fort en ressentant la mort et en  sursautant  comme si après que mon sang se soit rependu  je vivait dans un autre corps  ,  je me suis sentie heureuse pour la nouvelle  vie que je ressentais .
Alors l’esprit m’a dit : c’est exactement ce que ton sauveur à fait pour toi  .  il est mort  car le pécher qu’il avait sur lui ne méritait plus qu’il reste  en vie  et ce poids  était trop lourd pour qu’un humain le porte et vive.  Et de même  que tu imaginais le sang  couler de toi et emporter  ta vie si salle, ainsi son sang à coulé  et la renaissance que tu as imaginé c’est ce qui t’ai arrivé quand tu as cru ; alors va et ne pêche plus mon enfant. j’ai dis : « et les fardeaux ? ce que mes épaules de femme, de fille , de compagne  et d’entrepreneur ne peuvent plus supporter  , qu’en ferais-je ?  » il a dit :  « dépose les moi  ».
 J’ai pleuré dans ma chambre  ce  soir là  et ce soir là ; enfin la phrase «  cependant  c’est de nos péchés  qu’il était chargé , ces  nos iniquités qu’il portait ; le châtiment qui produit la vie  est tombé sur lui  et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris »
J’ai pleuré dans le noir et ce soir là la lumière à pénétré mon esprit.

Que celui qui a des oreilles pour entendre écoute ce que l’esprit enseigne. 

Ne laisse pas ton temple être souillé





La princesse que je suis ne connait que toi oh Roi
Toi consolateur de mon âme .
Toi richesse de mon cœur .
Miroir par le quelle je vois mes faiblesses et force qui affermi mes pas
J’ai grandi dans tes bras , je ne connais que toi .
Mes chants , mes pensés , mes rêves  émanent de toi .
Tu m’as enseigné père , tu m’a parlé de ce que je suis
Tu m’a mise à part pour que mon corps soit ta demeure
Que la princesse que je suis ne se prostitue pas avec les pratiques de ce monde
 Alors  Seigneur , Ne laisse pas les scélérats par leur mains souillées, me salir.
Ne  laisse pas ton temple  être souillé

Tu m’as dis  qu’à l’intérieur du temple ,
seul celui qui est en alliance pourra outrepasser le voile
 Et moi , ta fille je t’ai cru ,  toi mon père  j’ai cru en ta parole .
J’ai attendu celui qui tisserai l’alliance
Alors  j’ai attendu . j’ai soupiré après l’alliance  de vie .
Cette  alliance  qui unie un homme à sa femme à tout jamais
J’ai attendu  et quand je n’espérais plus mon cœur à choisi
L’alliance , c’est dans le secret qu’elle a été tissée
Mon temple n’a accueilli que lui , tu en ai témoin .
Cet  unique qui reste jusqu’à présent l’objet de mes désirs
 Je n’ai pas regardé ce siècle
Ma seule espérance c’était de t’honorer  par mon corps
Quand bien même illégale  et  irréligieux fut mon acte
La justification de l’amour le purifie

Alors j’ai regardé et j’ai dis l’Eternel sera glorifié par ma vie
 si contrairement au fille de ce siècle  je  me garde  de m’unir à la multitude
 Si je me garde il prendra plaisir et me donnera ce que mon cœur désir
 Et mon cœur jusque là  n’a désirer ni or ni argent  , ni gloire aucune
que d’être la gloire de mon unique .
 J’ai parlé ,j’ai planifié , j’ai cru en mes rêves
Mais que de larme j’ai versé en laissant mon cœur s’attacher
J’ai alors compris que mes rêves, voilaient ce qui était évident :
Ce qui ne se fonde pas à deux , s’écroule .
J’ai pleuré , pleuré et encore pleuré
Lasse de pleurer  et d’observer la misère de ton temple ,
 Je me suis dis : «  j’irais et mon temple sera glorifié par les plus riches de ce siècle,
 à quoi bon se consacrer à un seul  qui reste la cause  d’une grande  affliction . »
 J’ai pensé , plus tard l’Eternel pardonnera  mes fautes
Mais au fond ta voix retenti , tes enseignement ne peuvent disparaitre ;
 même après une aussi grande déception , ta voix m’est encore audible .
 Quand tous  voient mes larmes et me disent malheureuse
Toi qui m’a faite
Toi en qui j’espère
 Ne me laisse pas dans l’amertume
 Ne me tente pas au-delà de mes forces
 Ne me laisse pas désirer la mort
 Ne me laisse pas ne plus voir en moi de la valeur au point de prostituer mon temple
J’ai aimé rien de plus ni de moins
 J’ai aimé dans un monde où tout n’est que profil
Alors sans te mettre à l’épreuve
Ne soit pas lent à m’exaucer
Sinon ma consolation sera de posséder les diamants  auxquels jadis j’ai renoncé par amour .
 Ne soit pas lent à me répondre sinon dans mon cœur pleins de rêves et de candeur de l’enfance
Grandira l’avidité
 Celle qui  substitue à amour perdu,  la possession de bien , mais qui au fond laisse vide .
Si je t’ai offensé pardonne moi mais accorde moi une chose, légitime est ma demande,
 accorde moi le cœur de celui à qui j’ai offert mon temple qu’il vienne demeurer toute une vie
 Et que sur ma tête je n’amasse pas de chardon pour avoir profaner ton alliance sur ma vie .
Donne moi ta joie .
Accorde moi ta joie , celle qui n’est suivi d’aucun chagrin.

Je t’aime .

CES PROVERBES AFRICAINS QUI NOUS ENSEIGNENT (1)



Aujourd’hui j'ai décidé de partager avec vous  ,ces proverbes africains qui nous enseignent parfois une sagesse   surprenante.  Et oui il n'y a pas qu'en occident que l'on sait manier le verbe . Laissons les africains nous entraîner dans leurs vers ....

1-proverbes Baoulés :

" on dit que le village des Dioulas a brûlé et toi tu demandes si les bois de cabato ont aussi brulés ??"
traduction : L'évidence ! a t-on déjà vu un village Dioula sans spatules à cabato . alors comment auraient-ils pu ne pas brûler avec tout le village ??? (grande question !)


" on ne prend pas de la boue pour se faire de jolies mollets"
traduction : Ce qui n'est pas à toi ne peut se substituer et devenir réellement  tien


"l'amitié essuie la sueur mais pas le sang"
traduction : les liens de sang restent plus fort que l'amitié

"on  ne montre pas son ancien village de la main gauche "
traduction : ne pas être ingrat  avec  ceux qui t'on aidé aujourd'hui car tu ne sais  si demain tu reviendra  vers eux.


"Ne tu tires ton cou pour  aller  regarder la danse qui vient dans ton village, "
traduction : ne te précipite pas trop car de toute  façon les choses viendront à toi .



2-  Proverbes Malinkés
 " Nous te croyons  si  pendant la  nuit tu affirme être la plus  belle . Mais quand  il fera jour,  on pourra réellement  admirer  ton visage "
traduction : la vérité fini toujours par éclater au grand jour 


" si tu dis à ton caractère : "attends moi ici,  le temps que j'aille faire une course  et venir te chercher " lorsque tu tardera , il finira toujours par te rejoindre  "
traduction : la vrai nature(le caractère) de l'homme ne peut se cacher 

" quelque soit la largeur de la marmite , on lui trouve toujours un couvercle " (chanté par Alpha Blondy dans Assinie Mafia)
traduction : aussi grand et haut placé croit-on être , l'on a toujours plus fort que soi .


"si je suis contrains de manger la viande de chien, j'en mangerai une part bien  grasse "
traduction :  autant gâcher sa réputation pour un vice qui nous profite vraiment




                    

Koulango  
"si l'enfant d'autrui  dors sur tes genoux , c'est à cause du sommeil, dès qu'il sera lucide il  recherchera ses vrais parents"
traduction : quelque soit le bien qu'on fait à un enfant , on ne peut remplacer ses  parents 


Bété 
 " quand le pauvre chante , personne ne répond. Mais quand un riche entonne un chant ,tous répondent même si le chant qu'il a entonné n'a aucune d'harmonie" .

traduction : personne ne considère celui qui n'a rien .


La sagesse dans la vie parfois, c'est d'écouter et moi j'ai eu plaisir à écouter ,ma mère ; mes tantes et même la musique . Elles  m'ont enseignés  avec des mots justement dis . Rien ne vaut  ce lyrisme qui employé dans les cases africaines donne une beauté à notre culture .


Nous continuerons à vous aimer ! (inspiré de « la force d’aimer » de Marhin Luther King



Quand aimé ne sera plus possible
Quand déçu nous ne pourrons plus l’être
Quand  changement nous n’attendrons plus
Nous puiserons à cette fontaine intarissable
Nous nous abreuverons à la source Éternelle.

Non , nous refusons que vos actes assombrissent notre horizon
Car sous les coups , nous n’avons pas oublié les gestes d’amour passés
A vous nous avons offert plus que le corps
A vous nous avons donné un cœur pur  et dédié une âme
Avec promesse d’allégeance et de fidélité pour Jamais .

Nous continuerons à vous aimer même si notre cœur a été détruit
Nous continuerons à vous aimer  car l’amour ne vient pas du cœur ,
l’amour est une décision et rien ne nous fera trahir notre promesse envers vous .

Nous vous aimerons quand vos actes blesseront toujours et encore plus
 Quand nous n’aurons plus de larme à force de pleurer
 Nous vous  aimerons Les matins où vous semblerez si loin
Les matins où nous aurons désespérément besoin de vous parler
 Nous vous aimerons Les soirs où vous aurez disparus
Et même les soirs où nous ne vous reconnaîtrons plus .

Quand nous espérerons des excuses qui ne viendrons jamais
Nous vous aimerons  quand il n’y en aura aucunes raisons pour justifier notre folie
Nous vous aimerons parce que haïr nous ne pourrons après avoir partagé  intimité

Aucunes caresses , aucuns baisers , aucun regards n’étaient gratuit
Tout ceci  a inscrit dans notre âme la promesse de vous aimer pour la vie
Enfin nous vous aimerons parce que trahir nous ne pouvons
Haïr nous ne savons
Changer  nous ne pouvons

La passion a inscrit dans nos germes
cet amour de l’amour
Passionné de vous
Fasciné par vous
Chant du passé
Bonheur matinale d’entant
Joie et fous rires passés
Amour d’un moment .

Le plus dur  sera  d’offrir à un autre notre temple
Le plus dur sera d’ en ouvrir  les portes à un autre
Car nous nous somme consacré au fils bien aimé
 Et au fils nous avons promis de n’être habité que d’un unique

 Oui  nous continuerons à vous aimer
Car fruit de notre bêtise nous assumons
Mais surtout parce que nous sommes trop forts pour devenir faible
Aimer est une force
Pardonner, un dépassement
 Qu’on accorde  notre amour  à tors ou à mérite

Nous approchons chaque fois que nous le faisions, du Divin .
 Nous vous aimerons parce que
 nous n'avons pas la force de transformer un amour sain en une haine inutile.

nous vous aimerons parce que notre esprit a capturé à jamais
 l'image de votre joie .
la joie d'avoir été avec nous  
 juste pour ne jamais éteindre ce souvenir nous vous aimerons .

Viens dans la maison de mon père



Laisse-moi te tenir par la main et te conduire dans la maison de mon père.
Mon père il est si calme et bon envers moi . 
Mon père qui est aussi le tien  et qui toutes ces années m'avait prédis ton arrivée.
Laisse-moi-t’introduire auprès du Roi dont je suis la princesse.
laisse moi murmurer à celui qui est assis sur le trône, que j'ai parcouru la terre et
Qu' en chemin je lui ai ramené un fils .

Nous t'aimons tous les deux et ne voulons pas te voir te perde .
Nous t'aimons tous les deux , mais je crois qu'il t'aime encore plus que moi.
car  si mon amour à moi est limité par le temps ,le sien est intemporel.
Si seulement tu l'entendais te décrire
Si seulement tu savais la fierté qu'il éprouve quand il te voit .

 A chacune de nos conversations il m'apprend à contempler  encore plus l'homme que j'aime .
Il m'a convaincu que tu étais mon autre
Et depuis je ne désire qu'une chose :
Te tenir par la main ,
Lorsque tu graviras une par une les marches qui mènent à la salle du trône.

Car depuis  tout ce temps, il t'y attend.
Je  te quitte  juste le temps que tu trouve ta voie .

L’on  se retrouvera au sommet, lors qu’enfin tu saura  la race de laquelle  tu es .

PLEURE MA OH MA FILLE BIEN AIMEE

Pleurs ma petite
pleurs  bien fort
 si tu le peux , toutes les larmes de ton corps
s'il faut cela pour que tu oublies,
pleurs et apprends !

apprends comment  l'on oublie malgré l'amour .
apprends  comment l'on réfléchi malgré la passion.
apprends comment l'on résite malgré le désir.
Et comment donner à vil prix , son trésor peut rendre triste .

Pleurs  ma fille  et retiens la leçon :
l' on ne donne pas ce qui a de la valeur à celui qui est  sans audace .
et celui qui est dispercé ne doit pas avoir accès au lieu secret .
Car jamais il ne se fixera .

Quand tu soupirera après lui , il sourira a une autre .
Et  là même ;maintenant que tu pleurs pour son amour ,
ton corps est la seule chose qu'il regrette .

Pleurs ma fille car c'est comme ça que l'on oublie .
Nous sommes toutes passées par là .
C'est dans les larmes que depuis des siècles nous enterrons nos espoirs .

l'espoir d'être chérie comme dans nos rêves
l'espoir de rester à jamais l'unique .

pleus et oublie
je te le souhaite de toutes mes forces .
Oublie ce farfardet
fais le deuil de votre idile pendant qu'il est temps .

Tu es si précieuse que des yeux non éclairés ne peuvent percevoir   ta valeure.

décide et tu y arrivera .
efface de a mémoire  son sourir son odeur et ses attentions .
retiens juste la blessure . car la réalité laisse hélas  des séquelles .


Oublie" rudeboy" il  n'est que l'ombre  de ton avenir .
car si il ta semblé si  extraordinaire , il n'était qu'un présage .

ça prendra le temps qu'il faut mais tu y arrivra car tu es forte .

Et qu'il ne mérite pas tes larmes .

je prie que ce jour arrive .
jour glorieux où tu pourra enfin  conquérir ce  gloriex avenir auquel tu es destinée .

CENSURE


« chemin inexploré, inspiration  Divine »


De croire ou  de voir
 qui vous en a donné la permission ?
Emprisonner, capturer
 d’où  en  avez-vous tiré l’autorisation ?

Forcé à Vivre sans être maître
Résigner  à  exister
 Sans  laisser  naître ou paraître
Notre être réel
Sentiments refoulés  depuis tant et tant d’années
Quelle expérience est ce donc ?
Exister sans avoir droit à l’erreur
Comment être  humain alors ?
Prédestiné à  la perfection,
Comment y parviendrons-nous sans arpenter la voie de l’échec et de l’à peu près.
Il y a si longtemps  que j’ai été vrai
Que le  souvenir ne m’en revient.
Il y a si longtemps  que pulsions et ça
J’ai laissé  surgir
Tellement  longtemps que j’ai été moi
Sans liens
Sans contraintes
Sans faux sourires, fausses raisons, fausses déterminations, fausses croyances

Suivre  à  la lettre
Mot pour mot
Chaque  règle du code.
Sans  savoir  qui l’a écris.

D’où  viendra alors l’innovation qui nous sauvera ?
D’où entendrons-nous une voix qui s’élèvera pour dénoncer l’injustice ?
D’où  naîtrons les génies ?
Si tous  sont capturés à la naissance
Et  que leur âme  est momifiée.
 D’elle, nous somme hélas  tous  prisonniers
visionnaire, juste, poète, cinéaste
D’où viendra cette voix qui vous guidera
Si explorer des lieux secrets vous ne pouvez.

Je cherche qui est-il donc celui qui se lèvera
Le premier à sortir   des rangs
sauvera sa race
j’ai essayé pourtant ,
mais ils ne m’ont  pas compris
j’ai voulu leur dire
mais ils se refusaient à saisir
la grandeur  et la profondeur
d’une âme réellement libre
mais  hélas ma voix ne  porta pas.
 J’étais  semblable à eux et
je ne pouvais  ainsi  faire d’eux des bien heureux
Car  le  différent attire
Et le libre inspire 

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